La taxe Zucman a bénéficié d’une couverture médiatique exceptionnelle, sans véritable débat contradictoire. Voici 7 règles oubliées.
🔸 1. Les déficits et la dette traduisent une nation qui consomme plus qu’elle ne produit. La France en 2025.
🔸 2. L’avenir passe par une croissance de la richesse nationale plus rapide que celle des dépenses.
🔸 3. Et une réinvention de l’État grâce au progrès technique : améliorer les services publics tout en réduisant leurs coûts. C’est le re-engineering sociétal (RS).
🔸 4. Dans une économie mondiale financiarisée, il faut distinguer les extracteurs de valeur (monétisation d’actifs, spéculation financière, optimisation fiscale) des créateurs de valeur (nouveaux produits, nouveaux marchés). Réguler les premiers, protéger les seconds.
🔸 5. L’économie n’est pas un jeu à somme nulle et un gâteau fini : la plupart des grandes fortunes ont créé des marchés qui n’existaient pas.
🔸 6. Une entreprise croît à la vitesse de sa rentabilité. Taxer ce qu’elle réinvestit, c’est taxer sa croissance.
🔸 7. En France, 60 % des détenteurs du CAC 40 sont étrangers. Faute de fonds de pension, la majorité des Français est privée des fruits de la croissance.
Que retenir ?
La taxe Zucman punirait les créateurs de valeur, réduirait l’investissement, donnerait une illusion de justice sociale en désignant des boucs émissaires faciles, et aggraverait notre déclin, déjà marqué par une préférence pour la consommation sur la production.